JACQUES PRÉVERT
Que Prévert soit effroyablement athée et blasphémateur, que son action soit corrosive, et qu’il fasse du mal, il ne faut pas le nier. Dans un sens, il faut le rejeter. Pourquoi lui avoir fait ici sa part? C’est qu’il tient une place importante dans la poésie contemporaine, et qu’il y a deux hommes en lui. C’est un défenseur des faibles, des ratés, des pauvres. C’est le poète des faubourgs tristes, du Paris quotidien, des amoureux séparés, des victimes, de la difficulté de vivre. C’est ce Prévert que nous aimons. C’est aussi un révolté. La révolte est saine quand elle ne manque pas son but. Mais Prévert, dans sa révolte, roule pêle-mêle le vrai et le faux, et surtout se révolte contre Dieu et son Eglise. Encore cette révolte serait-elle admissible si elle postulait un soif d’absolu. Mais Prévert ricane et salit. C’est pourquoi nous n’avons choisi que des poèmes qu’on pourrait appeler de tendresse. Une tendresse peu apparente, mais réelle, qui se cache sous un aspect abrupt et rude.
J’ignorais votre côté pudibond en ce qui concerne l’Eglise, etc. Vous semblez choqués parce qu’il est blasphémateur…. mamma mia !
Je pense n’avoir plus envie de recevoir vos publications.
J'aimeJ'aime
Pourriez vous me préciser dans ce partage où je fais référence à « moi » et où je me dis « choqué » par le côté blasphémateur de Prévert?
Ce partage est, tout simplement, pour mettre en avant la manière dont on pouvait présenter un auteur en « désaccord » avec l’église quand celle ci avait un pouvoir sur l’éducation. A la fin de l’article je précise d’où provient cette présentation écrite…Il faut lire jusqu’au bout avant de donner un avis.
J'aimeJ'aime